mercredi 15 octobre 2014

Troisième jour à l'école

Mercredi

Aujourd'hui, nous sommes bien mercredi et "Réforme des Rythmes Scolaires" oblige, les enfants travaillent 5 matinées par semaine. En effet, pour contrebalancer, vous avez constaté qu'ils finissent à 16h et n'ont plus de récréation l'après-midi...
Ainsi, cette matinée est consacrée exclusivement au français et aux mathématiques. Mais, aujourd'hui, les élèves sont très dissipés, hyper toniques et vont avoir du mal à se concentrer sur les leçons du jour. 



Tout d'abord, nous commençons par une dictée dite "muette": les élèves disposent d'une fiche avec des images et sous celles-ci, ils doivent inscrire le mot correspondant. De plus, pour les aider, ils ont le nombre de syllabes d'indiqué. L'enseignante les accompagne bien évidemment et les mots sont trouvés de manière collective, afin de ne noyer personne. Puis, tout le monde prend son stylo vert et on corrige en commun, en réécrivant le mot en entier lorsque l'on s'est trompé!
Après cette demi-heure d'orthographe, l'enseignante débute alors la découverte d'un nouveau son: [z]. Pour commencer, elle leur fait lire un texte dans leur manuel, individuellement, puis collectivement. Puis, elle leur demande de quel type de texte il s'agit, car en CE1, ils doivent être capable de faire la différence entre différents types de textes, comme la lettre, la poésie (ici, en l’occurrence, il s'agit d'une poésie), pourquoi c'est une poésie (rimes, retour à la ligne fréquent...). Elle vérifie aussi la compréhension de certains mots, puis leur demande par deux, sur leur cahier de brouillon de trouver les mots comprenant le son [z] (nuage, village...). Ensuite, un par un, ils lisent à haute voix un vers et précisent s'il y a un mot avec [z]. Au tableau, la maîtresse écrit les mots en les classant en trois catégories sans même le préciser aux élèves, afin de pouvoir discuter par la suite avec eux sur les lettres produisant le son [z], à savoir "j", "g" et "ge". Puis, avec l'ardoise, les enfants doivent trouver d'autres mots dans leur vocabulaire et sont plutôt performants, avec comme réponses, jardin, bougie, page, jamais, nager, plage...Je suis très agréablement surprise, car durant ce court laps de temps important, ils seront attentifs et stimulés! Certains écrivent jeregarde, pensant qu'il s'agit d'un seul mot, mais la maîtresse est contente, car elle peut ainsi rectifier une erreur fréquente, pour toute la classe. Elle en profite pour rajouter à la liste pigeon, plongeoir, afin de bien montrer que devant "a", "o", "u", il faut rajouter un "e" pour entendre le son [z]. Ensuite, ils vont pratiquer cette nouvelle notion sur un exercice du manuel. Collectivement et avec encore la très usitée ardoise, il complète les mots avec les lettres "g" ou "j" et acquièrent ainsi du vocabulaire. Enfin, voici l'étape d'institutionnalisation, à savoir que les élèves complètent la leçon dans leur cahier de règles: ils participent ainsi à l'élaboration de leur leçon et donc retiennent mieux. Mais, ils sont aujourd'hui "la tête dans les nuages" (pour reprendre un mot avec le son [z]) et proposent en mots-exemples, chien, cœur, mots n'ayant aucun rapport...Avant la récréation, ils travaillent en autonomie sur une fiche d'exercices consistant à classer les mots et à colorier suivant le son et la lettre: de plus, en fonction de leur niveau, ils n'ont pas tous le même exercice afin de progresser à leur rythme (différenciation).


Sur le site http://laclassebleue.fr/billet-de-vacances/ vous trouverez cette leçon en bien meilleure
qualité d'image et plein d'autres très bien construites.
    Après s'être bien dépensés en récréation, la matinée d'apprentissage continue pour les élèves avec du calcul. Comme d'habitude, on débute par de la numération avec l'ardoise autour des nombres 60 à 99. Ensuite, en CE1, ils commencent à aborder les notions de problèmes. Pour ce faire, l'enseignante a entamé la semaine dernière de la méthodologie autour de la construction des problèmes: qu'est-ce qu'un problème, quelle question on pose, etc...L'enseignante oralement contextualise les tables d'additions et la numération avec un problème: par exemple, j'ai 41 cartes, on m'en offre 4 à la récréation, combien j'en ai? Puis, au tableau, elle reprend la technique opératoire de pose de l'addition pour résoudre le problème. Elle passe aussi par le dessin, le regroupement 5 par 5, surtout lorsqu'il s'agit de soustraire. Après cette séance de calcul mental, la maîtresse effectue un retour sur la séance d 'avant en leur demandant de lui résumer ce qu'est un problème  ( cela raconte une histoire et pose une question). Les élèves disposent d'une fiche de problème et chaque exercice laisse le choix entre différentes questions, le tout étant de savoir à laquelle on peut répondre: cette notion est la première à appréhender pour l'élève afin de comprendre l’intérêt d'un tel exercice. Lors de la correction, l'enseignante décompose bien: qu'est-ce raconte l'histoire (compréhension, reformulation: par exemple: comment une famille s'agrandit?); puis avec l'ardoise , les enfants doivent trouver la bonne question et la réponse: la démarche est ainsi établie. De plus, ils ne doivent oublier la phrase de conclusion!! Pour finir la matinée, sur leur cahier de maths, ils collent un problème et tente de le résoudre en respectant la démarche: je surligne les informations importantes, la question, je fais un dessin ou je pose l'opération et je conclue. En passant dans les rangs, je remarque que certains ont du mal avec ce dernier point, car ils ne savent pas quelle phrase imaginer: je les aide alors, en leur indiquant qu'il leur suffit de reprendre les mots de la question et d'y intégrer leur réponse. Ainsi, ils ont mieux saisi l'intérêt de cette phrase et du problème en lui-même avec le lien à de situations concrètes.








11h30... la matinée est finie, les enfants vont soit à la garderie, soit au centre aéré, soit rejoindre leurs parents pour une après-midi de détente avant de retourner à l'école demain pour de nouvelles aventures!

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